CONCERT DE JAZZ - Haut Pays du Velay communauté

Soirée Jazz : Paul Lay Trio revisite la Rhapsody in Blue

La Communauté de Communes et l’association Jubilons ont le plaisir d’accueillir un concert exceptionnel dans le cadre de la Saison Culturelle. Une occasion unique pour le public d’apprécier la musique Classique et Jazz.

Vivez une soirée d’exception où jazz et musique classique se rencontrent ! Le pianiste Paul Lay et son trio vous invitent à découvrir une version unique de la « Rhapsody in Blue » de Gershwin, arrangée avec brio. Réservez sans tarder vos places.

Quand ? Où ?

Date : Samedi 08 novembre
Horaire : 20h30
Lieu : Salle du cinéma Le Maubourg – 43220 Dunières

Le programme

Version 1942 de la « Rhapsody in Blue »
Trio : Paul Lay (piano) • Jules Billé (contrebasse) • Donald Kontomanou (batterie)

Les artistes

Paul LAY – Piano

Artiste Instrumental de l’année aux victoires du jazz (2020)
Prix « Django Reinhardt » meilleur artiste de jazz français
Révélation française par le Critic Poll de Jazz Magazine
Grand Prix du disque de Jazz de l’académie Charles

Après des études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Paul Lay signe en 2010 son premier disque en trio, « Unveiling », qui le fait remarquer pour sa connaissance de l’histoire du jazz, son imagination harmonique et son univers poétique. Unanimement reconnu comme « l’un des plus grands pianistes de jazz de sa génération », il reçoit de nombreux prix prestigieux et est élu Artiste instrumental de l’année aux Victoires du Jazz (2020). Il mène de nombreux projets originaux, de collaborations avec des vidéastes à des créations pour orchestres et chœurs, et se produit régulièrement à l’international. Son univers musical, mêlant jazz et influences classiques, est à la fois inventif et accessible, faisant de chaque concert une expérience unique pour le public.

Jules Billé – Contrebasse

Après un début à 7 ans en contrebasse classique, Jules Billé se tourne progressivement vers le jazz. Il obtient ses Diplômes d’Études Musicales en classique et jazz en 2022, puis intègre la section Jazz & Musiques Improvisées du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
>Nourri par des esthétiques variées — swing manouche, musique ancienne, jazz — il adapte une contrebasse à la fois lyrique et rythmique, au service de l’improvisation
Depuis 2021, il est membre du trio de Armel Dupas, apportant son jeu précis et imaginatif aux scènes nationales et internationales.

Donald Kontomanou – Batterie

Issu d’une famille de musiciens, Donald Kontomanou joue déjà dans des clubs de jazz dès l’âge de 14 ans. À 15 ans, il s’installe à New York pour se former, puis passe un an en Inde pour étudier la technique des tablas. De retour à Paris en 2002, il collabore avec de nombreux artistes et formations.
>Avec une frappe intelligente, un sens aigu du groove et une ouverture musicale forte, il est devenu l’un des batteurs les plus recherchés de la scène jazz française.

Histoire de Rhapsody in Blue

Lorsqu’il crée sa Rhapsody in Blue, George Gershwin est le premier compositeur à combiner le jazz et la musique classique dans une œuvre concertante inédite. En s’appropriant les sonorités et les rythmes des jazz bands des années 1920 qu’il intègre à son écriture, il brise les barrières entre musique de jazz et musique symphonique.

La première a lieu en 1924 à New York, sous la direction de Paul Whiteman ; George Gershwin tient la partie de piano soliste. Cette première version de l’œuvre est révélatrice de l’ambition du compositeur : transposer l’esprit du jazz dans son écriture pour en faire de la « grande musique ».

Ferde Goffré a arrangé trois versions de la Rhapsody in Blue pour le compositeur : celle de 1924 fait la part belle aux cuivres et aux percussions. Une deuxième version voit le jour en 1926, puis une troisième en 1942— cette dernière étant devenue, en quelque sorte, la version officielle.

À l’occasion du centenaire de la création de la Rhapsodie in Blue de Gershwin en 2024, Paul Lay explore les multiples facettes de cette œuvre novatrice. En combinant l’orchestre et son trio de jazz, Paul propose de rejouer, à sa manière, la version de 1942, en y ajoutant trois œuvres de Gershwin arrangées et orchestrées pour cette instrumentation spécifique.